Pourquoi j’ai revendu mon home-cinéma pour une barre de son

​Je suis un  passionné de films. En plus des séances ciné, j'en regarde énormément chez moi. Que ce soit pour revoir les films marquants de l'année afin d'en faire une deuxième lecture, ou alors découvrir des classiques, j'accorde beaucoup d'importance à la façon dont je suis installé. L'expérience d'un film peut être sévèrement dégradée par une mauvaise installation, que ce soit visuelle ou sonore.

Ca y est, on a décidé que c'était bien un casque audio qu'il nous fallait pour profiter de notre musique tout en restant mobile. On peut penser à tort qu'il suffira de se tourner vers une des marques de référence (ou sa marque préférée), puis de faire son marché en fonction du budget. Il reste encore un choix crucial à faire. Dans le monde des casques audio, il y a plusieurs types de maintien auriculaire: principalement Intra-auriculaire, Circum-aural ou Supra-aural.
Les caractéristiques de confort et d'écoute sont complètement différents pour chaque type de casque. On va donc regarder d'un peu plus près quelles sont ces différences et comparer les modèles entre eux.

Casque intra-auroculaire
Bien qu'on utilise le terme de casque, il s'agit en réalité d'écouteurs. Ces derniers ont la particularité de venir s'insérer dans le canal de l'oreille et d'y rester maintenus grâce à des coussinets en caoutchouc. Ce type de casque crée donc un isolement assez prononcé vis-à-vis de l'extérieur qu'il faut apprécier.
J'utilise ce type d'écouteurs pour courir et c'est assez dérangeant de ne pas entendre le trafic routier. Je compte changer rapidement pour quelque chose de plus ouvert. Par contre quand je les utilise ne open-space, c'est radial, ça stoppe très bien les conversations environnantes. Pas besoin d'écouter la musique fort pour s'isoler, et ça c'est un vrai avantage.
un casque intra-auculaire peut être sans-fil. Généralement les deux écouteurs sont reliés entre eux par un câble. Certains comme Apple se sont lancés dans le 100% sans-fil, mais le prix grimpe vite!

Casque circum-aural

​J'avais donc il y a quelques années opté pour un home-cinéma 5.1 Philips, assuré de vivre le son à 360°. Au fil du temps, mon système 5.1 ne m'a jamais déçu, mais ces derniers temps, j'ai commencé à voir de plus en plus de barres de son dans les salons, et je dois dire que c'est bien plus discret que des enceintes même relativement bien intégrées.

C'est la référence pour audiophile. Il ne faut pas compter aller faire du sport avec, et il est déjà aventureux de se promener avec. Il englobe entièrement l'oreille, ce qui lui confère un confort imbattable.
En terme d'isolation, il est possible de choisir entre un casque ouvert ou fermé. Dans un casque ouvert, l'air est autorisé à circuler à travers la face externe du casque, ce qui permet d'entendre les bruits alentours. Du coup , les alentours entendent aussi plus facilement ce qu'on écoute.
Cette ouverture évite également les trop fortes augmentations de pression de l'air dans le casque, ce qui réduit le sensation de fatigue lors de l'écoute prolongée par rapport à un casque fermé.
Le casque fermé donc, ne laisse pas circuler l'air. Il en résulte un son plus riche en basses et une meilleure isolation par rapport aux perturbations extérieures.
Un compromis existe (histoire de rallonger cette liste de choix un peu plus) avec le casque semi-ouvert. Il essaye de tirer avantage du meilleur des deux autres types de casques, en accusant malheureusement un peu des défauts de deux aussi. C'est un bon choix pour un premier achat de casque circum-aural si on est indécis.

​Les désavantages du home-cinéma...

Casque super-aural

​​Sur un home-cinéma, les voies avant posent rarement souci, car elles se font toujours une petite place vers le meuble TV. Les voies arrières cependant créent un peu plus de difficulté quant à l'intégration dans le salon. Si on a une bibliothèque derrière le canapé, on est déjà un peu sauvé, sinon c'est très dur à noyer dans le mobilier. Puis il reste encore le problème des câbles si on n'a pas la chance d'avoir des enceintes sans-fil.

​... et la séduction de la barre de son

​La barre de son, comme son nom l'indique, se résume à un bloc fin qui regroupe toutes les voies, même les arrières. Mêmes les arrières ! Cette petite prouesse technique est possible grâce à la réverbération des ondes sonores sur les murs de la pièce. Yamaha le propose depuis un moment sur ses modèles haut de gamme, et continue avec la YSP-2700.

Une question d'image​

​La barre de son garde depuis un moment collé à elle une image de produit bas de gamme,  image renforcée par les modèles d'entrée de gamme qui sont affichés à des prix tellement bas qu'ils sont forcément synonymes de raccourcis techniques pour atteindre des coûts de fabrication serrés.

Mais les grands noms de l'audio se sont lancés et proposent des modèles aux performances acoustiques qui font pâlir les meilleurs kits home-cinéma. Je pense notamment à Bose et Sonos, dont les barres sont bluffantes à écouter... malheureusement, cette qualité vient à un prix que je n'appellerai pas abordable. 800 euros pour une Sonos Playbar, c'est un investissement qui en refroidirait plus d'un.

​Le grand saut

​Après avoir hésité un moment donc, j'ai finalement craqué pour la barre Yamaha YAS-105. Située en milieu de gamme, elle offre un rapport qualité/prix très intéressant, avec des prestations avancées telles que la fameuse sonorisation surround que Yamaha appelle "air surround Xtreme". Son caisson de basse est intégré, ce qui évite d'avoir à poser un important bloc disgracieux à coté de la TV. Les graves ne sont forcément pas aussi puissants qu'avec le caisson de mon kit home-cinéma, mais pour le visionnage de films, c'est amplement suffisant.

​Après quelques temps d'utilisation, je suis très satisfait d'avoir fait le choix d'une barre de son, et n'envisage pas de repasser sur un système home-cinéma. Peut-être que je devrais me poser d'autres questions comme remplacer ma TV par un vidéoprojecteur...

C'est généralent l'architecture adoptée pae les casques d'entrée de gamme, car moins gourmande en matériaux, mais on retrouve tout de même dans cette catégorie des casques plutôt typés haut de gamme comme du Sennheiser par exemple.
Un  casque super-aural repose sur les oreilles directement, et non le crâne. Il tient donc légèrement moins bien an place, mais est beaucoup plus léger. C'est le casque idéal pour les transports (et le transport!).
Evidemment les sons extérieurs arrivent à s'infiltrer. Une fois de plus, il faut que cela soit compatible avec ses préférences : certains apprécieront, d'autres non.

Nous avons donc fait le tour des trois grands types de casque en mettant en avant leurs avantages et inconvénients. Il y a en a pour tous les goûts et tous les budgets. Pour ceux qui apprécient encore plus l'isolement, il ne faut pas oublier les casques à réduction de bruit.